“Une animation « Je connais ma commune », des discussions sur le fonctionnement démocratique puis une élection au sein de toutes les classes de cinquième et sixième primaire devraient amener deux représentants par école à endosser le rôle de conseiller communal des enfants. Autrement dit, il leur reviendra de porter la voix de leurs condisciples dans une assemblée qui se réunira mensuellement, à l’instar du conseil communal des adultes.

La mise en place d’une telle structure est soutenue par deux partenaires indispensables : le CRECCIDE (Carrefour Régional et Communautaire de la Citoyenneté et de la Démocratie) qui supervise depuis une vingtaine d’années pour de très nombreuses communes, les conseils communaux des enfants et le Centre Culturel Spa Jalhay qui rend disponible un animateur qui assumera la bonne marche et le suivi des conseils.

La mise en place de ce Conseil communal remplit, pour la commune un triple objectif :

Tout d’abord faire de nos enfants de véritables actrices et acteurs. On n’apprend jamais trop tôt que si on veut changer le monde, il suffit de se rassembler, de se remonter les manches et qu’ensemble on y arrive : aménagements au sein des villages, appels à projets, interpellation au conseil et au collège communal sont autant de gestes que nos citoyens de 10-12 ans pourront poser pour façonner leur commune.

Ensuite, renforcer les liens, expérimenter la démocratie : encore une fois, il n’est jamais trop tôt pour apprendre à écouter l’avis de l’autre, peut-être différent du mien, concilier nos intérêts parfois contradictoires, nos réalités diverses, assumer des responsabilités, appréhender la complexité, la diversité, la richesse du monde pour éviter les « y’a-qu’à » et le repli sur soi.

Enfin prendre la mesure de la richesse de notre patrimoine, de notre culture, de notre biodiversité, bref de tout ce qui constitue l’identité de Stoumont et qui ne subsiste que grâce au concours des Stoumointois et des Stoumontoises qui s’investissent au quotidien pour faire battre le cœur de la commune.
Pour toutes ces raisons, le conseil communal des enfants était un outil indispensable qu’il nous tardait de mettre en place. La balle est maintenant dans le camp des enfants !”